Musique classique >> R�cital >> Soir�e sp�ciale

Piano vivace

Salle Gaveau, Paris

Carte blanche � Jean-Fran�ois Heisser

Entre le piano et l�orchestre, tout est affaire de complicit�. Et avant les grands concertos romantiques, point de rivalit� : Mozart a cern� ce que le � dialogue partag� � pouvait apporter de force. Le piano, alerte et vivace, reprend chaque �l�ment musical pr�sent� par l�orchestre ; et l�orchestre amplifie, en le d�veloppant, chaque geste pr�sent� par le piano. Ceci est particuli�rement
vrai dans le Concerto n� 25 �crit � Prague au milieu des ann�es 1780.
La fluidit� r�gne en ma�tre dans cette oeuvre aux atours surprenants.
Bien s�r, la Symphonie n� 4 de Beethoven n�est pas concertante, ne comporte pas de partie de clavier... Mais ce serait aller un peu vite en besogne de penser que le piano en serait absent ; car Beethoven, pianiste de son vivant, voire
v�ritable concertiste aux yeux du public viennois, n�a jamais quitt� l�univers de son clavier, m�me lorsqu�il composait pour l�orchestre. Il suffit de sentir avec quelle aisance il fait dialoguer les diff�rents solistes de l�orchestre
et combien il construit son orchestration par masse pour sentir le parall�le avec le clavier : subtil et exp�rimental, le piano de Beethoven �tait son laboratoire ; la symphonie en �tait l�aboutissement.
Avec ORCHESTRE NATIONAL D'ILE DE FRANCE