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Mardi 16 Avril 2024
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Le cercle d'ocre Poyaudin

Le cercle d'ocre Poyaudin

LA FENETRE, PARIS



décors et art plastique
Antoine, Fenjan, Naman HADI, Salah JÏADE, Sylvianne PELLETIER

création musicale
Sylvain BERNERT

Mis en scène par
Ali AMIN



Avec Sophie BERNERT, Trinka GUERRAH, Claude HENAFF, Philippe VERMEE
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Fiche

Archivé


Informations:
Artiste(s):
Sophie BERNERT, Trinka GUERRAH, Claude HENAFF, Philippe VERMEE

Auteur(s):
Brecht, Rimbaud, Amin

Mise en scène:
Ali AMIN

Compositeur(s):
Sylvain BERNAERT

Durée:
1h30

Type de public:
Tout public

Site web:

Age mini:
7 ans

Age maxi:
77 ans

Langue:
Français

Lieu :
LA FENETRE
77 rue de charonne
75011
PARIS

Localiser le lieu
à l'affiche
A noter:

L’auteur : Ali Amin a adapté le texte et réalisé la mise en scène.

Opposé au régime de Saddam Hussein, contraint comme de nombreux irakiens à quitter sonpays, Ali arrive en Francela France en 1978.
Après des études de français à la Sorbonne, il réalise pour l’exposition « la Censure »du Centre Georges Pompidou une sculpture monumentale : treize mètres de long, deux mètres de hautavec pour matériau principal quelques milliers de livres. Livres ouverts, livres entassés, livres jetés, livres empilés.
Livres interdits ?
Si Ali connaît bien la France, ses écrivains, son histoire, sa capitale, c’est à Bagdad qu’il a grandi, découvert le théâtre, commencé à étudier. Bac scientifique, école d’ingénieur et puis les Beaux-arts : maîtrise de théâtre et d’art plastique.
En Irak, Ali a créé des décors, écris des articles sur le théâtre, réalisé plusieurs mise en scènes et exposé ses sculptures
En France, il étudie encore – Nanterre, un DEA et un mémoire sur la transformation du théâtre au cinéma, 1789/1793 – et à nouveau les premières expos. Comédien, il poursuit aussi son activité de décorateur, signe des mises en scène. En 1990, l’Institut du Monde Arabe lui confie la réalisation de l’exposition «Rimbaud Aden, aller-retour ». Exposition qui sera montée ensuite à Charleville-Mézières et à Metz.

Vivant à présent au lieu-dit Les Jagots prés de Charny, Ali a choisi de se consacrer exclusivement au théâtre. Dans cette région excentrée de l’Yonne, sous son impulsion, naît « Ferme à rêves ». Une association qui se donne pour objectif de créer et de diffuser le spectacle vivant dans les zones rurales. De faire se rencontrer et s’exprimer les gens en inventant une nouvelle façon d’être en fête, d’accueillir et de partager.

Les thèmes ? Ceux qui lui fournissent des auteurs tels que Brecht, Prévert, Rimbaud, … Les lieux ? Une rue animée, une grange lumineuse, une halle inspirée…



Décors et Arts plastiques : Antoine, Fenjan, Naman Hadi, Salah Jïade et Silviane Pelletier

Musique : Création musicale de Sylvain Bernert

Violoncelliste contrebassiste, diplômé du CNR de Paris en violoncelle (96) et de la Ville de Paris en violoncelle et en musique de chambre.
Il a enseigné le violoncelle, la musique de chambre et le solfège dans différents conservatoires de province (Ambert – 63, Breteuil – 60). Il a été violoncelle solo du conservatoire du centre de Paris durant quatre années (1992-1995). Il s’est spécialisé dans le conte musical pour enfants en composant et jouant « Boutchou le petit train », « le Noël de Petite pomme », « la Soupe à la grimace », joués chacun plus de deux cents fois dans les crèches et les écoles de Paris et de sa région.
Parallèlement, il se passionne pour la chanson française et joue « le grand Jacques » (spectacle autour des chansons de Jacques Brel dont il co-réalise les arrangements –Avignon 1997 et tournée française) « Le Grand Jacques » (pour une voix et un violoncelle : il réécrit entièrement les arrangements des chansons de Brel pour violoncelle seul – Paris 1998, Théâtre de Nesle), « Gare au Gorille !, les Négropolitains chantent Brassens »  (il s’occupe de la direction musicale de la pièce, des arrangements et du travail des voix des comédiens - Avignon 2001 et 2002 puis tournée dans les pays francophones 2003)

 
Presse:
Le cercle d’ocre poyaudin.Une création de Ferme à rêve à la halle au grain de Champignelles (89)Puis au théâtre de la Fenêtre à Paris 75Quel est le point commun entre Rimbaud (1854-1891) et B. Brecht (1898-1956) ? Vous ne voyez pas ?Pour comprendre, d’abord un peu d’histoire, de littérature, de mythes.Le Cercle de craie caucasien a été écrit par Bertolt Brecht en 1949 dans la toute nouvelle Allemagne de l’Est.Cette œuvre théâtrale est inspirée d’une légende ancienne. Lors d’une révolution de palais, une fille de cuisine sauve un enfant . C’est le fils du vicomte décapité, oublié par sa mère en fuite.. Plus tard, l’enfant adopté est réclamé par sa mère naturelle. A laquelle de ces deux femmes l’enfant sera-t-il attribué ?Cette légende mythique est inspirée d’une autre plus ancienne : Le Cercle chinois de Li sing Tao (1279- 1368). Mais il existe encore plusieurs versions, et à chaque fois l'on y trouve les mêmes ingrédients : une guerre, deux femmes se disputant un enfant qui est placé finalement dans un cercle symbolisé par un minéral local, chacune tirant l’enfant vers elle. La vraie mère (mais quelle femme est la vraie mère ? la mère naturelle ou celle qui a élevé l’enfant ?), plutôt que de faire mal à l’enfant laisse sa rivale l’emporter, mais se verra finalement attribuér l’enfant par un juge atypique (un autre personnage de l’histoire).Dans cette pièce, Brecht nous montre ses thèmes les plus chers ; la révolte, la destinée, la grandeur mais aussi la mesquinerie de l’homme, ses petits coups bas, ses revirements, ses espoirs et ses déceptions.La Suite évangélique a été écrite en 1870 dans un grenier de Charleville-Mézière par Rimbaud.Ce passage en prose se situe entre le chant céleste et le blasphème ; il n’est pas facile d’y voir clair. Ce texte est souvent analysé comme une parodie inspirée de l’Evangile de Saint Jean, l’homélie 36 qui décrit le second miracle de Jésus. A Jérusalem la piscine des brébis (en hébreu « Bethsaïda ») a cinq galeries dans lesquelles étaient couchés des malades, aveugles, boiteux, certainement fous… Ils attendaient que l’eau soit remuée pour espérer être guéris. Un ange descendait de temps en temps pour agiter cette eau, le premier qui se jetait dans l’eau après qu’elle ait été remuée guérissait de n’importe quelle maladie. Un homme était là depuis trente-huit ans à attendre son tour…. Alors Jésus le guérit : ce fut son second miracle.Et Le Cercle d’ocre poyaudin…. La veine Brecht et la veine Rimbaud d’Ali AminAli Amin en s’inspirant de ces deux textes nous montre une conception de la révolte ancrée dans l’histoire. Il se sert de son art pour proposer, et c’est dans l’air du temps, une formule citoyenne participative mais cette fois-ci sans démagogie. Il invite l’acteur à présenter, dans un effet de distanciation, son personnage sans se confondre avec lui ; et il invite le spectateur à porter sur la pièce le regard critique et objectif qu’il porte d’habitude à la réalité. On est dans le théâtre brechtien grâce à cet ancrage dans la réalité sociale là où règne la loi du marché, dans ce besoin de révolte qui en résulte, dans la complexité de l’humain ni tout à fait tout blanc ni tout à fait tout noir, ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. Ali Amin reprend un modèle narratif particulier où toutes les parties ne dépendent pas l’une de l’autre. Le spectateur est invité à choisir parmi les comportements proposés par les acteurs et à agir ensuite sur sa propre situation dans le monde. L’acteur est perçu comme un délégué du public qui met ses capacités de jeu au service d’une prise de conscience de l’aliénation qui nous menace sans arrêt. Le spectateur devient à son tour acteur dès que la pièce finit. Nous sommes du coté Rimbaud dans le surréalisme, dans l’image, dans la prise de conscience de son propre clivage, de sa scission, dans le « jeu » est un autre - qui montre bien que parfois, y compris sur le plan social, les choses se passent sur une autre scène… celle du fantasme, de l’inconscient, tellement bien structuré par le langage. Le langage qui heureusement, lui aussi, nous permet cette prise de distance avec les choses.Malgré les apparences rien ici n’est dramatique. Il y a d’ailleurs des scènes où le rire souligne ou soulage. Traduire sur scène le destin des masses c’est déjà pour Ali Amin une idée d’un changement possible, un projet artistique cohérent au service d’une vision du monde.
 

Critiques


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